Politique d’évaluation des apprentissage, MÉQ, p.34
L’évaluation ne se résume pas à faire une moyenne ou à additionner des résultats : elle demande une analyse fine, contextualisée et humaine. Ce processus repose sur le jugement professionnel de l’enseignant qui doit croiser les informations, tenir compte de l’évolution de chaque élève et identifier ce qui est réellement représentatif de ses compétences.
Des élèves peuvent obtenir des résultats similaires sur papier, mais présenter des profils très différents (en progression, en stagnation ou en difficulté). C’est pourquoi il est essentiel d’examiner chaque trace à la lumière du contexte, des intentions pédagogiques et des situations d’apprentissage vécues. Dans certains cas, un résultat peut être écarté s’il ne reflète pas fidèlement les acquis de l’élève.
L’évaluation doit refléter un portrait précis de l’élève à un moment donné.
Une moyenne des résultats peut masquer des évolutions importantes.
Le jugement professionnel nécessite l’analyse croisée de multiples données.
Les compétences évaluées peuvent varier fortement selon la matière et le contexte.
Certains enseignants préfèrent des méthodes qualitatives plutôt que des notes chiffrées.
L’évaluation est un acte réflexif, et non uniquement mathématique.
Il est légitime de ne pas retenir un résultat non représentatif pour juger un élève.