La planification d’une évaluation rigoureuse repose sur une collecte de traces équilibrée, fidèle aux intentions d’apprentissage et adaptée à la diversité des élèves. Quatre critères essentiels permettent de guider cette démarche : variété, validité, pertinence et suffisance.
Les traces recueillies peuvent être écrites, orales ou issues d’observations dans des contextes variés (individuel, en dyade, en groupe classe). La variété vise à capter les compétences sous différentes formes et situations. La validité assure que les traces évaluent uniquement ce qui a été réellement enseigné, sans enrichissement. La pertinence encourage à privilégier les traces récentes, en lien direct avec les objectifs d’apprentissage. Enfin, la suffisance rappelle qu’il faut un nombre adéquat de traces pour justifier un jugement, sans exiger une accumulation excessive.
Cette approche valorise également la différenciation pédagogique : tous les élèves ne présentent pas nécessairement les mêmes types ni le même nombre de traces. Des questions de cadrage comme « Est-ce que ces traces évaluent bien la compétence visée ? » ou « Reflètent-elles fidèlement les acquis actuels de l’élève ? » peuvent soutenir la réflexion professionnelle.
La variété des traces est essentielle : combiner productions, conversations et observations dans divers contextes.
La validité impose d’évaluer uniquement ce qui a été enseigné et dans des conditions appropriées.
La pertinence privilégie les traces récentes et représentatives du potentiel réel de l’élève.
La suffisance concerne la quantité adéquate de traces pour un jugement éclairé, sans excès.
L’évaluation doit porter sur des compétences en cohérence avec le programme et la progression des apprentissages.
Deux questions fondamentales orientent la collecte : les traces mesurent-elles bien les apprentissages visés ? Représentent-elles un portrait juste et actuel des élèves ?
L’adaptation aux besoins individuels des élèves est nécessaire, notamment pour ceux à risque ou très performants.